Vivre sa Différence: Les jeunes femmes, leurs orientations sexuelles et leurs droits sexuels

Vivre sa Difference sexualite

Les Jeunes femmes, leurs orientations sexuellesVivre sa Différence: Les jeunes femmes, leurs orientations sexuelles et leurs droits sexuels

Rutgers WPF a demandé aux jeunes homosexuels et hétérosexuels du monde entier quelles informations aideraient les filles et les jeunes femmes qui ont des questions sur leur orientation sexuelle.  J’ai utilisé leurs idées et leurs requêtes pour écrire Vivre sa différence. Originellement écrit en anglais.

(French translation of the publication A Different Way.)

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Partout dans le monde, les idées que l’on se fait de la sexualité, de l’amour et du mariage se limitent aux relations entre hommes et femmes. Et pourtant, ce n’est pas tout ! Il existe différents types de relations, y compris des relations entre femmes ou entre hommes. Cependant, il n’y a que très peu d’informations disponibles pour aider les jeunes femmes à trouver leur voie. Nous avons rédigé ce livret pour les jeunes femmes qui :

  • se sentent peut-être différentes ;
  • veulent en savoir plus ;
  • se posent des questions sur leur sexualité ;
  • et veulent faire ce qui est le mieux pour elle.

Nous voulons donner aux jeunes femmes des informations sur les différentes orientations sexuelles. Nous espérons que cela les aidera à mieux comprendre ces questions et à faire les bons choix, en particulier si elles ne se sentent pas sûr d’elles. Ce livret pourra également être utile aux personnes qui travaillent avec des jeunes femmes, comme par exemples les enseignants ou le personnel soignant.

Nos valeurs

Nous croyons aux droits humains. Chacun devrait pouvoir en profiter. Les droits sexuels en font partie. Chacun devrait pouvoir choisir son partenaire sexuel, décider si oui ou non il souhaite avoir une relation sexuelle et être libre d’essayer et d’avoir une vie sexuelle à la fois satisfaisante et sûre.

Ces droits sexuels sont trop souvent bafoués. Par exemple, des jeunes femmes sont forcées ou poussées à avoir des relations sexuelles, ou sont obligées de se marier avec un certain homme. Pour les femmes qui se sentent attirées par d’autres femmes, la situation est souvent encore pire.

Parfois, les informations peuvent aider. Dans de nombreuses cultures, les jeunes reçoivent de nombreux messages prêtant à confusion de la part des films, des magazines, de leurs amis, des membres de leur famille et des responsables religieux. Certaines de ces informations sont correctes. D’autres sont utilisées pour essayer d’exercer un contrôle sur les jeunes. De nombreux adultes pensent que fournir des informations aux jeunes sur la sexualité va les encourager à multiplier les relations sexuelles. C’est faux ! De nombreuses études ont montré que le fait d’obtenir des informations sur la sexualité et sur des relations saines aide les jeunes à faire de meilleurs choix.

Qu’allez-vous trouver dans ce livret ?

Le chapitre 2 est consacré à la sexualité et aux relations saines. Il peut être utile à toutes les jeunes femmes.

Le chapitre 3 explique ce qu’est l’identité de genre et souligne les différents types d’attirances ou d’orientations sexuelles qui existent chez l’être humain.

Le chapitre 4 contient de nombreuses questions et réponses sur les femmes qui se sentent attirées par d’autres femmes. Ce chapitre intéressera les jeunes en général et les jeunes femmes qui essaient de mieux comprendre leur propre orientation sexuelle en particulier.

La gestion du VIH sur le lieu de travail: Un guide pour les OSC

The costs and benefits of managing HIV Of course, managing HIV in the workplace is not free of cost. One cost is the staff time your CSO will use to come up with plans, and to put them into action. You may also need extra money, for example, if your CSO hires trainers to help you run workshops, or helps with the insurance or medical costs for staff. The actual costs in time and money vary a lot between CSOs in different countries. But whatever they are, you might think that ignoring HIV has to be cheaper, because that doesn’t cost anything. Yet in the case study on page 7, when the CSO ignored HIV the consequences included: staff away from work; a failing project; the death of a valued member of staff; misuse of resources; management stress; a sacked member of staff; loss of a donor; underperforming staff; and bad feelings among staff. The costs of the consequences of doing nothing can be substantial. We don’t have much information on the costs and benefits of managing HIV in the CSO sector. Many CSOs don’t record sick leave, and CSOs’ outputs are often hard to measure. But recent research among companies in Zambia showed that, on average, the benefits of managing HIV were three times the costs. So for every kwacha (or dollar) spent, they saved three. It is no coincidence that businesses were the first organisations to manage HIV. They are very sensitive to higher costs and reductions in productivity because they mean lower profits. Many businesses have recognised that it is cheaper to manage HIV than to ignore it. This is also the experience of many of the CSOs supported by STOP AIDS NOW!’s projects in Uganda, Ethiopia and India. They have found that investing some time and money now allows them to get benefits now, and to avoid higher costs in the future. So, managing HIV within organisations is cost-effective. It is also necessary, particularly in places with high HIV prevalence, if your organisation is to protect its ability to deliver its outputs. CSOs that have chosen to manage HIV report various benefits. These include:  Staff are better informed, and more able to talk about HIV and sexuality issues;  There is less stigma and discrimination in the workplace;  Staff feel more confident that they can keep their job if they are HIV-positive, and are more willing to disclose their status;  More staff and their family members get tested for HIV (in STOP AIDS NOW!’s Uganda project, 65% of CSO staff had tested, compared to 13% of the population);  Staff report safer sexual behaviour, so are less likely to get infected with HIV;  More HIV-positive staff link to positive living networks, prevent opportunistic infections and use ART, so have better health and longer lives;  Staff become more gender sensitive leading to less discrimination against women and transgendered members of staff;  Staff feel more valued and, through participatory approaches, have a greater sense of togetherness;  Staff capacity is enhanced, and the organisation is stimulated to improve its work by adapting its programmes to take account of HIV, or by doing AIDS work;  The positive effects spill over to family members and the wider community.

Prévention du VIHLa gestion du VIH sur le lieu de travail: Un guide pour les OSC

STOP AIDS NOW! m’a chargé de rédiger ce manuel pour aider les organisations à réduire les effets du VIH sur leur personnel et leur travail. Originellement écrit en anglais.

(This is the French translation of Managing HIV in the Workplace.)

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Les coûts et les avantages de la gestion du VIH

Bien entendu, la gestion du VIH sur le lieu de travail n’est pas dépourvue de coûts.

L’un des coûts est le temps de travail dont le personnel de votre OSC aura besoin pour établir des plans et pour traduire ceux-ci dans des actions. Peut-être aurez-vous également besoin d’argent supplémentaire, par exemple si votre OSC engage des formateurs pour la tenue d’ateliers, ou bien si elle contribue à l’assurance maladie ou aux frais médicaux du personnel.

Les coûts réels, exprimés en temps et en argent, sont très différentes d’une OSC et d’un pays à l’autre. Mais quels qu’ils soient, on pourrait croire que le déni de l’existence du VIH est la solution la plus avantageuse, parce qu’elle ne coûte rien. Cependant, l’étude de cas à la page 7 montre que lorsqu’une OSC ne tient pas compte du VIH, les conséquences s’enchaînent: absentéisme du personnel; échec du projet; décès d’un membre du personnel apprécié; utilisation abusive des ressources; stress pour la direction; renvoi d’un membre du personnel; perte d’un donateur; sous-performance du personnel; et des tensions entre les membres du personnel. Les coûts de l’inaction peuvent être élevés.

Nous n’avons guère d’information sur les coûts et les avantages de la gestion du VIH dans le secteur des OSC. De nombreuses OSC n’enregistrent pas les congés de maladie, et les résultats des OSC sont souvent difficiles à mesurer. Mais une enquête récente auprès d’entreprises en Zambie a montré qu’en moyenne, les avantages de la gestion du VIH étaient trois fois supérieurs au coût5 . Donc, pour chaque kwacha (ou dollar) dépensé, ces entreprises en ont économisé trois.

Ce n’est donc pas par hasard que les entreprises ont été les premières à gérer le VIH. En effet, elles sont très sensibles à des coûts en hausse et à une productivité en baisse, car ces phénomènes s’accompagnent d’une perte de bénéfices. De nombreuses entreprises ont admis qu’il est moins cher de gérer le VIH que d’ignorer son existence. C’est également l’expérience de nombreux projets d’OSC soutenus par STOP AIDS NOW! en Ouganda, en Éthiopie et en Inde. Ces OSC ont compris qu’en investissant du temps et de d’argent maintenant, elles en tirent des avantages aujourd’hui et réduisent les coûts à l’avenir.

Par conséquent, la gestion du VIH au sein des organisations est une activité rentable. Elle est également nécessaire, particulièrement aux endroits à forte prévalence du VIH, si votre organisation doit protéger sa capacité à fournir des résultats.

Les OSC qui ont décidé de gérer le VIH signalent divers avantages:

  • Les membres du personnel sont mieux informés, plus disposés à parler du VIH et de questions de sexualité;
  • La stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail diminuent;
  • Les membres du personnel sont plus sûrs de garder leur emploi s’ils sont séropositifs à VIH et plus prêts à révéler leur statut;
  • Plus de membres du personnel, et plus de membres de leur famille, passent des tests VIH (dans le projet STOP AIDS NOW! en Ouganda, 65 % du personnel de l’OSC avaient passé un test contre 13 % dans la population);
  • Le personnel a un comportement sexuel plus sûr et a donc moins de chances d’être infecté par le VIH;
  • Plus de membres du personnel séropositifs au VIH se relient à des réseaux de vie positive, préviennent les infections opportunistes et suivent un TAR; ils sont donc en meilleure santé et vivent plus longtemps;
  • Le personnel est plus sensibles aux questions de genre, ce qui réduit la discrimination à l’encontre des femmes et des membres du personnel transsexuels;
  • Les membres du personnel se sentent plus appréciés et, par des approches participatives, ont plus le sens de l’étroitesse des liens;
  • La capacité du personnel augmente. L’organisation est incitée à améliorer son travail en ajustant sesprogrammes de telle sorte qu’ils tiennent compte du VIH, ou bien en travaillant dans le sida;
  • Les effets positifs se répandent aux membres de la famille et à la communauté générale.

Briser un Autre Silence: Comprendre les minorités sexuelles et mener des actions en défense de leurs droits sexuels en Afrique

Sexualité, homosexualité

Sexualité, homosexualité Briser un Autre Silence: Comprendre les minorités sexuelles et mener des actions en défense de leurs droits sexuels en Afrique

Cette brochure traite des sexualités marginalisées et des droits de l’homme et a été écrite en anglais.

Dans le contexte de l’homophobie généralisée et de la désinformation, il vise à donner au personnel d’Oxfam et d’autres ONG à la fois des faits et des éléments de réflexion sur les sexualités alternatives. Il est écrit pour les personnes travaillant dans la société civile et les organisations gouvernementales, en mettant l’accent sur l’Afrique, en particulier la Corne, l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale.

(The French translation of Break Another Silence)

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Extrait

L’idée à l’origine de ce livret est venue d’un forum sur le VIH et le SIDA tenu dans la région de la Corne, l’Est et le Centre de l’Afrique à l’intention du personnel des Organisations de la Société Civile (OSC) travaillant sur le VIH. Le forum portait sur l’apprentissage au sujet des liens existant entre : Genre, VIH, SIDA et droits sexuels. Deux activistes est-africains provenant d’un réseau de minorités sexuelles se sont exprimés au sujet de la manière dont les minorités sexuelles sont maltraitées. Ils ont parlé de la violence et de la discrimination que ces minorités subissent et des difficultés auxquelles elles font face pour accéder aux services de prévention du VIH et du SIDA, de traitement et de prise en charge. Leurs témoignages ont suscité l’intérêt des participants. Certains ont eu le sentiment qu’ils avaient besoin d’apprendre davantage. Certains d’entre eux étaient étonnés ; ils travaillaient sur le SIDA mais, hélas, ils n’avaient pas beaucoup pensé aux minorités sexuelles. Certains, peut-être, ont eu le sentiment de désapprouver les deux activistes; une réaction considérée comme ordinaire dans un contexte culturel africain. D’autres se demandaient comment eux-mêmes et leurs organisations pourraient aider les minorités sexuelles à revendiquer leurs droits.

Ce livret est destiné à encourager le personnel des organisations gouvernementales et de la société civile à : Comprendre les droits sexuels comme des droits humains ; Prendre conscience de l’abus des droits humains dont sont victimes au quotidien les minorités sexuelles, dont le manque d’accès aux services essentiels ; et entreprendre une action pour protéger les droits de tous, y compris pour les groupes minoritaires.

Le premier chapitre porte sur une information de base et sur les grands sujets de débats. Le chapitre 2 analyse les réactions courantes face aux minorités sexuelles et à leurs droits sexuels. Le lien entre minorités sexuelles, droits humains et programmation sur le VIH est explorée dans le chapitre 3, pendant que le chapitre 4 traite de la manière dont la plupart des ONG sont restées silencieuses sur la question. Le chapitre de conclusion suggère des voies de sortie pour briser ce silence.